La première raison, c’est que ça fait longtemps que j’attends désespérément qu’un ou plusieurs représentants politiques (re)mettent l’humain au centre de la réflexion sociale et sociétale. Cela arrive trop rarement. Et c’est même relativement inexistant ici.

Les valeurs humaines qui, je pense, sont fondamentales pour la plupart d’entre nous, sont absentes des débats. J’ai envie d’essayer de faire entendre cette voix. Penser à l’économie comme un moyen de bien-être, et plus comme une finalité. Penser à un système de santé comme un bien commun, et plus comme si c’était une entreprise qui doit être rentable. Penser le vivre-ensemble. Penser aux forces de police comme des “gardiens de la paix”, pas comme des forces répressives au service d’un modèle de société dont les maîtres mots sont l’argent et le pouvoir. 

Je veux défendre l’humanisme comme un outil d’harmonie, l’intégrer à l’éducation, l’intégrer au quotidien. Je veux proposer cette démarche.

La deuxième raison, c’est que je souhaite que les gens ordinaires soient représentés par des gens ordinaires. Le hold-up des “élites”, des partis, des carriéristes politiques sur les institutions a montré ses limites depuis longtemps. Et ils ne nous redonneront pas spontanément et volontairement le pouvoir. Il s’agit donc d’aller le reprendre, autant que nous le pouvons, avec nos moyens.

La démocratie, ce n’est pas avoir des politiques professionnels qui décident pour tous. La démocratie, c’est quand “ceux qui ne sont rien” se rassemblent et décident ensemble de la société dans laquelle ils veulent vivre et de leur avenir. Je considère faire partie de ceux qui ne sont rien.

Aller au bout de mes convictions, c’est tenter de devenir acteur d’un changement, à mon niveau,  en nous représentant. C’est proposer de faire de l’humain la priorité. C’est proposer de travailler, avec tous ceux qui le veulent, pour aller vers une société plus humaine, plus démocratique, plus respectueuse du vivant et de la nature, plus sociale.

Je ne veux pas baisser les bras et être spectateur passif d’un abandon de la considération de l’Humain.

Aujourd’hui, un des moyens qui se présente pour être actif, c’est de proposer de nous représenter.

C’est pourquoi je propose cette candidature, et j’appelle tous ceux qui partagent cette volonté à nous rejoindre à de travailler ensemble.